En Busca del Tao en las Montañas de Otoño

Année de composition
2012
Durée
12 minutes
genre
Instrumental
Effectif
Ensemble instrumental [10 musiciens] : clarinette, saxophone, trompette, accordéon, percussions, harpe, guitare, mandoline, violoncelle et contrebasse

Cette œuvre, d’une formation instrumentale hétérogène, est née de la lecture de l’ancien oracle chinois du Yi Jing. En cette version, traduite et commentée par Judica Cordiglia, il est fait référence, dans l’un des hexagrammes, au tableau “Buscando el Tao en las Montañas de Otoño” du peintre chinois Kiu Janun. Il m’intéressa immédiatement et m’incita à rechercher un matériau qui soit en relation avec cette peinture. J’ai ainsi trouvé une thèse doctorale de Teresa González Linaje : “La Pintura de Paisaje : Del Taoísmo Chino al Romanticismo Europeo : Paralelismos Plásticos y Estéticos” qui fût pour moi une grande source d’informations sur le sujet, à laquelle s’ajoutèrent une copie du tableau et un poème qui lui était associé : “Ascenso al Monte Tai” du poète Li Bo.

Côte à côte, ce poème de quatorze vers et ce tableau m’inspirèrent directement les treize mouvements qui structurent l’œuvre, chacun d’entre eux étant intimement lié au texte selon son déroulement :

 

I] … À l’aube je monte au pic d’où se contemple le levant…
II] … Je lève les mains et sépare les nuages…
III] … Mon esprit s’élève avec les quatre vents…
IV] … Comme jaillissant entre ciel et terre…
V] … Le fleuve jaune vient de l’ouest…
VI] … Il serpente entre les montagnes lointaines…
VII] … Je me penche de la falaise pour contempler les huit pôles…
VIII] … Mon regard embrasse l’immensité…
IX] … Je rencontre un jeune immortel… Aux cheveux verts et aux chignons semblables à des nuages…
X] … Il se moque de moi qui tardivement veut apprendre l’immortalité…
XI] … J’ai trop perdu de temps, mes joues rouges ont maintenant pâlies…
XII] … J’hésite un moment, et l’immortel soudain disparaît…
XIII] En cette immensité je ne peux plus l’atteindre…

 

Les mouvements I, III, VI, VIII, XII et XIII sont très calmes, de nature méditative et introspective, tandis que les II, IV, VII, IX, X et XI contrastent puissamment de par leur forte intensité rythmique et leur richesse de textures.

Création mondiale
Le 11 décembre 2012 | salle Musicatreize, Marseille

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