Après avoir étudié la guitare et l’écriture au conservatoire de Marseille, il intègre la classe de guitare de R. Dyens du CNSMD de Paris. Cet établissement devient pour lui un lieu de découvertes et de rencontres artistiques fortes puisqu’il y côtoie les classes d’analyse, de composition et de danse contemporaine. C’est en collaboration avec cette dernière qu’il écrira ses premières pièces et spectacles, dont Souffle en Silence, donné au festival de Chaillol.

Très marqué par la musique rock des années 60 et 70 – son énergie scénique et son rapport à la fois intimiste et brut à l’enregistrement – ainsi que par les « leçons de musique […] de la mer, du vent, de la pluie sur les arbres, de la lumière » (dixit M. Ohana), Th. Keck oriente son écriture vers une poésie de l’intime et de l’épure, vers une énergie spontanée du geste.

Son goût pour les chants folkloriques, blues et chorals notamment l’amène rapidement à écrire pour la voix en tant que soliste (2 miniatures, L’Arbre Reconnaissant) ou en ensemble (Towards, Cri(s)). C’est de ce même goût pour le chant populaire qu’émergent des contes musicaux pour chœur et orchestre d’enfants : Un conte d’Ici et d’Ailleurs (commande du CFMI d’Aix en Provence), À la Recherche de l’Oiseau Rare, Le Voyage de l’Immobile (commandes de l’éducation nationale et du SIMVVO).