Oktett

Année de composition
1978
Durée
16’30 minutes
genre
Instrumentale
Effectif
Ensemble instrumental [8 musiciens]
Clarinette (sib et basse), basson, cor, 2 violons, alto, violoncelle, contrebasse

Le mouvement unique tripartite Oktett montre une conception claire de la « technique du ton principal » et du processus « taoïste » de métamorphose. La première section « émue » _l’impression sonore est assombrie par la clarinette basse_ mène d’une confrontation des groupes de vents et de cordes en compétition à une coalescence. Au legato « doux » du début succède une vague sonore faite d’impulsions « dures » pincées ou frappées, contre laquelle seule la clarinette basse tente de s’affirmer « mélodiquement ». les cordes supérieures montent en deux phases. Enfin, tous les instruments tournent autour d’un seul son principal, qui change d’une mesure à l’autre. La deuxième partie « tranquille » répète en principe le processus de confrontation menant à une unité relative. La troisième partie, « émouvante », présente une succession de duos : clarinette et premier violon, basson et alto, cor et violoncelle. Les dialogues mènent d’un mouvement ascendant vigoureux à un mouvement descendant résigné.

L’impulsion revitalisante vient de la contrebasse et s’ouvre sur le son presque éruptif des cordes. Dans un brusque changement de contraste, le quintette à cordes présente une phase lente. Les pizzicatti de la contrebasse s’opposent aux chaînes de trilles glissando des cordes supérieures : l’effet des cordes du violoncelle pincées avec un plectre, rappelant le son de la cithare longue coréenne kômun’go, domine. La clarinette basse apparaît une fois de plus dans la fin presque concertante, provoquant l’homogénéisation du son.

Création mondiale
le 10 avril 1978 | Paris
Première Italienne le 22 mai | Roma
Éditeur
Bote & Bock / Boosey & Hawkes

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